L'été en tente double, Jean-Luc Luciani

Léo ne parle plus, au grand désespoir des « quatre femmes de sa vie » : sa grand-mère Julia, sa mère et les deux sœurs ( jumelles ) de celle-ci, tantes Mona et Lisa. Toutes quatre ont la bonne idée d’inscrire au dernier moment Léo dans une colonie de vacances où l’on projette de partir en excursion-camping sur le Mont Lozère.

Léo se fait une copine d’une rouquine, Eve Sabas, adepte des palindromes syllabiques ( elle a 11 ans, et est née à Laval le 20/02/2002 ). Elle se révèle aussi bavarde que Léo est muet ! Mais Eve est triste : quand elle est en colo, jamais personne ne lui écrit.

A cause de la canicule, l’expédition est finalement annulée, sauf si quatre volontaires se présentent. Et Justement, Damien lève la main, ainsi que sa copine préférée, Faustine-la-ronfleuse. Pour ne pas décevoir Damien, Léo lève aussi la main – aussitôt suivi par Eve, dont Léo est devenu l’interlocuteur privilégié !

Mais voilà : après une nuit agitée « en tente double », Faustine souffre d’ampoules aux pieds. Le moniteur, Patrick, a la mauvaise idée de la prendre sur ses épaules… et de tomber dans un ravin en se foulant la cheville ! Son portable est inutilisable, il n’y a pas de réseau ! Seule solution : qu’Eve et Léo, seuls rescapés, regagnent à pied le premier village avant la nuit pour réclamer du secours…

Que le ( jeune ) lecteur se rassure : non seulement Eve et Léo rempliront leur mission, mais de plus, Eve recevra un courrier-surprise.

Quant à Léo, il retrouvera la parole… pour se lancer dans  une bouleversante confession.

Ce petit roman dont le titre et l’exergue sont un amical clin d’œil à Pierre Pelot ( l’auteur de L’été en pente douce ) feront la joie des lecteurs à partir du CE2.

Jean-Luc Luciani, qui sait aussi bien amuser qu’émouvoir son public ( lire La ville qui rend foot et son magnifique Le jour où j’ai raté le bus ), nous livre ici une histoire de vacances simple et attachante avec des personnages hauts en couleur.

Lu dans la collection Rageot-Roman, un superbe « grand format poche illustré », à la couverture souple et au joli papier blanc. Un vrai « premier roman ».


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