Cantoria, Danielle Martinigol, L’Atalante ( Le Maedre)

Sur la planète Cantoria, éclairée par le soleil Arae, le chant des habitants constitue davantage qu’un art : une source d’énergie ! Celle qui, notamment, permet aux vaisseaux-orgues d’explorer l’espace. Et, pour les plus doués, celle qui leur permet, à l’image des vestales grecques, d’honorer la Déesse Astrale grâce à la pureté de leur Note.
Dans la petite cité de Glinka, les dons exceptionnels du jeune Arth sont vite repérés par Sotto, qui l’emmène dans la capitale, Cantoria. Or, Arth est à la fois révolté contre le sort réservé aux « bas-chanteurs », et très amoureux de la belle Khena de Villanelle, dont le sort est hélas scellé : grâce à sa Note, sa vie sera vouée à la déesse !
A l’occasion d’une conjonction de trois astres ( une syzygie ) qui n’a lieu qu’une fois tous les deux cents ans, une expédition est lancée aux limites du système d’Arae… Arth et Khena font partie de cette mission périlleuse, au cours de laquelle ils devront affronter le mystérieux et maléfique Bruit Noir… et découvrir bien des secrets ;

Vous aimez la SF ? Vous aimez la musique ? Alors vous lirez Cantoria, dont l’originalité tient dans cette audacieuse  hypothèse : et si la musique était une énergie ?
Le tour de force du roman de Danielle Martinigol est d’avoir tenu jusqu’au bout cette étonnante gageure : conjuguer à tous les temps ( à tous les modes, devrait-on dire ! ) un récit dont le « si majuscule » relève de la SF, mais dont l’univers séduira les amateurs de fantasy. D’où, sans doute, le genre « science-fantasy » annoncé sur la couverture. Ajoutons que c’est aussi là un roman sentimental, dans lequel l’auteure des Oubliés de Vulcain et des Abîmes d’Autremer décline sa fameuse « règle des trois A : Aventure, Amour, Ailleurs ».

Lu dans son unique version, un moyen format à la couverture souple, superbement illustré par Manchu !

Haut de page