L'humanité, un suicide programmé

Photo Flickr / Michael, The world is melting

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Je boycotte les bulletins d’infos. Pourquoi ?

Parce qu’ils nous gavent d’informations mineures par rapport au sort de notre planète en général et de l’espèce humaine en particulier !

Tous les faits d’actualité, même les plus graves, sont étudiés à court terme, qu’il s’agisse des migrants ( « comment s’en protéger, comment éviter qu’ils nous envahissent ! » ) ou même, et et c’est plus rare, de la lutte contre le réchauffement climatique : « doit-on vraiment baisser la vitesse des voitures de 20 km/h en cas de pic de pollution des particules fines ? » Laissez-moi sourire…

Au lieu de se protéger des migrants, peut-être devrait-on répondre à la question :

- Pourquoi tant d’individus risquent-ils leur vie pour abandonner leur famille et leur pays ?

Au lieu de baisser la vitesse de nos voitures, ne devrait-on pas se demander :

- Pourquoi l’air devient-il irrespirable ? Comment contrer l’excès de CO2 ?


2° de plus ? On y va !

La plupart des climatologues sont unanimes : si l’on dépasse un seuil de 2°, un processus irréversible risque de se produire, un « point de non retour » avec un effet domino, et une hausse de la température sans retour en arrière possible.

Or, une planète avec 5 ou 6° supplémentaires ( un scénario hélas envisageable ) sera invivable pour la plupart des espèces.

On me rétorquera qu’on en est encore loin.

Certes, mais on en prend le chemin, et de façon inéluctable.

Les mêmes climatologues estiment que pour éviter ce scénario, il faudrait réduire de 50% nos émissions AVANT 2040. En réalité, m’affirme un climatologue ( Vincent Cailliez ) dont les calculs sont hélas à prendre au sérieux, c’est 90% de réduction qui seraient nécessaires.

90% ou 50% de réduction ?

On est très loin d’en prendre le chemin, comme l’affirme le site Notre Planète infos :

 « Loin des engagements pris et des belles paroles répétées chaque année, les émissions de CO2 ne baissent pas, rendant toujours plus impossible l'adéquation de celles-ci avec les objectifs de réduction des émissions pour limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C ou même 2°C. (…)

L'objectif principal de l’Accord de Paris est de maintenir la hausse de la température moyenne mondiale en dessous de 2°C, voire même 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels.

Un voeu pieux puisque cet objectif est à la fois irréalisable ( la température a déjà augmenté de 1,1° ) dépourvu d'engagements chiffrés et non contraignant pour les pays signataires.

C'est pourquoi, les émissions de gaz à effet de serre ne diminuent pas et que la hausse moyenne des températures mondiales devrait plutôt atteindre 3°C d'ici à 2050.(…) Selon le rapport 2018 du Global Carbon Project publié le 5 décembre 2018, après 3 ans de plateau, les émissions de CO2 fossile mondiales ont augmenté de 1,6% en 2017 et cette augmentation globale est projetée à 2,7% en 2018. Ainsi, Les émissions planétaires de CO2 provenant de la combustion des énergies fossiles et de l'industrie ont encore augmenté en 2017 pour s'établir à 36,2 milliards de tonnes de CO2 (GtCO2), c'est 63 % de plus que l'année de référence du Protocole de Kyoto (1990) »

Bref, notre espèce se condamne à une auto-extinction prochaine.

Des solutions existent-elles ?

Mais oui !

Sauf qu’elles nécessitent des engagements mondiaux, notamment celui d’un changement radical de notre économie basée sur la croissance à tout prix.

Une croissance que, drogués à l économie de marché, nous exigeons – et que réclament les pays en voie de développement qui nous prennent pour modèles, alors que nous savons, sans nous l’avouer, que ce modèle de développement n’est plus viable – ce que nos chers économistes nous cachent soigneusement, relayés par les médias.

Excusez-moi…

Je jette un pavé dans la mare ?

Je parle de choses désagréables ?

Je suis peut-être trop pessimiste, attendons encore un peu pour voir ?

D’accord.

Maintenant, passons aux résultats des sports.

CG

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