La poétique de la bibliothèque chez Christian Grenier

Ce titre est celui d’un essai – en réalité, un coup de maître !

En 2017, Nadège Langbour ( écrivain, essayiste, docteur en Lettres modernes, voir Internet ) a entrepris la rédaction d’un mémoire sur un thème particulier : la place de la bibliothèque et des livres dans ma production de fiction – une trentaine de mes romans passés au crible.

Son ( gigantesque : 360 000 signes ! ) travail, qui lui a valu une mention très honorable avec les félicitations du jury, vous est livré ici dans son intégralité.

Non seulement Nadège Langbour a, dans ces romans, piégé les titres, les jeux, les auteurs et les extraits d’ouvrages auxquels je fais référence, mais elle en a fait une analyse complète, dont la pertinence et la finesse m’ont stupéfié… et ravi.

En effet, dans mes romans, il est souvent question d’auteurs classiques ou contemporains ; mes héros lisent – et possèdent une bibliothèque – au sens propre : un meuble garni d’ouvrages ! Il m’arrive aussi de livrer ici ou là un indice littéraire qui, je le sais, échappera certainement au lecteur peu averti ( hum… ne serait-ce que la première phrase de mon article, clin d’œil au Cid de Corneille, acte II, scène 2 quand Rodrigue répond à Don Gormas, qu’il provoque : « et pour leurs coups d’essai, veulent des coups de maître » ).

Avertie, Nadège Langbour l’est plus qu’une autre !

Et elle a souvent déniché des intentions ou des références que j’avais semées… et oubliées.

Elle a également fait le recensement exhaustif ( voir pages 32 à 42 ) des ouvrages et des auteurs auxquels je fais référence, d’Alain-Fournier à Emile Zola en passant par Jacques Cazotte, René Char, Annie Ernaux, David Foenkinos, Marie Nimier ou Rainer Maria Rilke. Au total, 130 écrivains cités, j’en suis le premier surpris !

Est-il indispensable d’avoir lu mes romans ( ou d’être un prof ou un universitaire ) pour lire cette étude ? Non, bien entendu !

Les inconditionnels, j’en suis sûr, seront passionnés et bluffés par cet essai.

Et les lecteurs curieux pourront le feuilleter ou en lire des passages – par exemple les pages 6, 7 et 8, qui explicitent son propos et analysent en particulier les couvertures de Virus LIV 3 ou la mort des livres.

Que soit ici vivement remerciée et félicitée Nadège Langbour à la fois pour la qualité de ses recherches et pour l’autorisation qu’elle me donne de livrer son mémoire à la curiosité de mes lecteurs.

Je vous laisse à présent en sa compagnie !

pour accéder à l’intégrale du mémoire, cliquez ici !

CG

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